Questionnement
Chacune précédée de sa prémisse, pas moins de sept questions types s’imposent au terme de cet exposé.
Prémisse 1 : Le droit à la santé, l’une des garanties fondamentales autour desquelles s’est construit l’État de droit, semble avoir perdu son objectif déclaré. Le droit aux vaccins et au traitement des maladies, qu’elles soient somatiques ou psychiques, n’est pas le droit à la santé [87]. Ce n'est que le droit à une coûteuse et souvent partielle réparation de dégâts liés à un environnement humoral-tactile-affectif ayant laissé des empreintes épigénétiques primales aux conséquences défavorables. Celles-ci – du développement imparfait de systèmes immunitaires à une construction biaisée ou avortée du rapport à autrui – sont la cause première des souffrances d'un nombre croissant de personnes, comme du lourd tribu payé au stress sociétal par la communauté.
Question 1 : "Nos" futurs parents sauront-ils donc contribuer, chacune et chacun selon ses possibilités et au besoin avec notre aide en tant que proches, à un changement sur ce plan-là grâce à la prévention primale? [lien pour "notre aide en tant que proches": publichealthnewparadigms.wikia.com/wiki/THIRD-TYPE_KIN_CAREGIVERS_%3F].
Prémisse 2 : Depuis la fin des années soixante-dix, le droit à l’éducation, un autre droit fondamental, a de plus en plus perdu de son objectif déclaré qui est, avant tout, de développer l’esprit critique. Il n’est plus guère que le droit à une éducation génératrice de conformisme. Celle qui perpétue un état de fait en façonnant une culture de la consommation (de la consolation?), du divertissement, du luxe, et finalement de la compétition. Cette dernière, avec le stress qu'elle engendre, se nourrit de la passive acceptation par tous – voire de l'approbation admirative par beaucoup – de ce que nos medias continuent d’appeler, faute d’autre chose, nos élites.
Question 2 : "Nos" futurs parents seront-ils donc suffisamment lucides pour, d'emblée, après l’avoir bien reçu au monde, encourager leur enfant à penser par lui-même? (D’ailleurs, pour certains de ces enfants devenus adultes, c'est déjà fait; j’en veux pour preuve, par exemple, l’appel mondial des étudiants signataires d'un Manifeste international pour un enseignement pluraliste de l’économie introduit par ces mots : «L’économie mondiale n’est pas la seule à être en crise: l’enseignement de l’économie l’est aussi» [88]).
Prémisse 3 : Toute future mère sait qu’un recours à quelque antenne médicale ou obstétricale sera toujours à sa disposition si par extraordinaire, et pour une indication précise, elle devait en avoir besoin. Elle doit aussi savoir que, dans un tel cas, elle peut avoir des exigences: par exemple, elle peut demander qu'on attende le début spontané de son travail avant de pratiquer une césarienne jugée inévitable. Enfin, elle doit faire confiance à son intuition, à savoir que, pour elle, l'essentiel ne saurait se réduire à l’aide technique. Voir: http://www.hencigoer.com/articles/.
Question 3 : Chacune de "nos" futures mères s’accordera-t-elle donc le temps de découvrir en elle l'essentiel, à savoir le balancier naturel qui lui permettra de vivre sur sa propre planète sa gestation et sa délivrance, l’intimité avec son enfant et son allaitement prolongés? Saura-t-elle vivre cela aussi sereinement qu’un funambule fait sa traversée, sans s’émouvoir des inquiétudes de son entourage, ou mieux encore, en ayant su partager avec lui ce que ces pages auront pu lui apporter?
Prémisse 4 : Tout futur père sait pertinemment que, pour autant qu’il le veuille vraiment, il peut lui aussi s’accorder du temps.
Question 4 : Chacun de "nos" futurs pères saura-t-il donc être solidaire de la mère de son futur enfant dans une aventure qui la rend financièrement improductive? Saura-t-il partager avec elle, sinon jusqu’à l’euphorie hormonale qui caractérise la gestation et la période périnatale (euphorie qu’elle seule éprouvera directement), du moins les émotions et la saveur d’une trêve? Saura-t-il prendre avec elle le temps de respirer, de se balader, de parler, de se cultiver à deux en tournant le dos à tous les matraquages préconisant ce qu'il est convenu d'appeler ‘la bonne vie’ ? le temps, surtout, de se mieux découvrir et aimer? Comprendra-t-il enfin que tous ces éléments qui la justifient vont contribuer à la saveur de cette trêve?
Prémisse 5 : Nos futurs médecins, obstétriciens et sages-femmes peuvent encore se rendre compte, au cours de leurs études, de l’importance des connaissances fondamentales concernant les fonctions du vivant. Une fois lancés dans la pratique, toutefois, ils n’auront guère le temps que de s’occuper d’une formation continue dominée par les aspects techniques et pharmacologiques de leur art.
Question 5 : Nos futurs médecins, obstétriciens et sages-femmes réussiront-ils donc, malgré tout, à s’intéresser à la physiologie de la gestation, comme à la physiologie de l’accouchement propre à chacune de leurs parturientes et sauront-ils, en s’inspirant des principes de BirthWorks International [89], lui faire confiance en réservant leurs interventions techniques aux seules [très rares] situations qui en seront justiciables?
Prémisse 6 : Nos futurs professionnels de la santé publique peuvent encore se rendre compte – au cours d'études préalables qui ne sont pas censées les conduire dans cette voie-là – de l’importance des connaissances fondamentales concernant les fonctions du vivant. Trop tôt après l’acquisition de leurs diplômes, toutefois, ils vont être tentés par des carrières tracées d’avance dans lesquelles ils seront d’emblée confrontés aux impératifs d’une santé publique qui semble ignorer la leçon des sciences fondamentales du vivant.
Question 6 : Nos futurs professionnels de la santé publique sauront-ils donc remettre en question les politiques existantes en décryptant leur langue de bois et, à l’instar des étudiants en économie de Genève [64], adopter une distance critique face aux routines – en particulier le fameux 'training' en santé publique – que l’on ne cesse de leur proposer? S’intéresseront-ils enfin au nouveau savoir émergeant des sciences fondamentales du vivant, dans le double but de découvrir par eux-mêmes en quoi la prévention primale est le seul type de prévention structurelle qui puisse relever d’une médecine des causes premières, et de s’armer pour l’affirmer? [Lien pour "adoption d'une distance critique face aux routines du 'training' en santé publique": http://publichealthnewparadigms.wikia.com/wiki/PUBLIC-HEALTH_NEW_PARADIGMS_Wiki ].
Prémisse 7 : Nous sommes tous au fait des objectifs déclarés de nos droits fondamentaux: droit à la santé, droit à l’éducation, droit au partage de l’information.
Question 7 : Saurons-nous donc, chacune et chacun, citoyens et élus, garder à l’esprit à quoi devraient réellement correspondre les objectifs déclarés de ces droits fondamentaux? Et saurons-nous être fidèles à la poursuite de tout humain: SE DÉVELOPPER PAR SOI-MÊME AFIN DE DÉCIDER PAR SOI-MÊME [90] ? Je nous le souhaite.
Prémisse 1 : Le droit à la santé, l’une des garanties fondamentales autour desquelles s’est construit l’État de droit, semble avoir perdu son objectif déclaré. Le droit aux vaccins et au traitement des maladies, qu’elles soient somatiques ou psychiques, n’est pas le droit à la santé [87]. Ce n'est que le droit à une coûteuse et souvent partielle réparation de dégâts liés à un environnement humoral-tactile-affectif ayant laissé des empreintes épigénétiques primales aux conséquences défavorables. Celles-ci – du développement imparfait de systèmes immunitaires à une construction biaisée ou avortée du rapport à autrui – sont la cause première des souffrances d'un nombre croissant de personnes, comme du lourd tribu payé au stress sociétal par la communauté.
Question 1 : "Nos" futurs parents sauront-ils donc contribuer, chacune et chacun selon ses possibilités et au besoin avec notre aide en tant que proches, à un changement sur ce plan-là grâce à la prévention primale? [lien pour "notre aide en tant que proches": publichealthnewparadigms.wikia.com/wiki/THIRD-TYPE_KIN_CAREGIVERS_%3F].
Prémisse 2 : Depuis la fin des années soixante-dix, le droit à l’éducation, un autre droit fondamental, a de plus en plus perdu de son objectif déclaré qui est, avant tout, de développer l’esprit critique. Il n’est plus guère que le droit à une éducation génératrice de conformisme. Celle qui perpétue un état de fait en façonnant une culture de la consommation (de la consolation?), du divertissement, du luxe, et finalement de la compétition. Cette dernière, avec le stress qu'elle engendre, se nourrit de la passive acceptation par tous – voire de l'approbation admirative par beaucoup – de ce que nos medias continuent d’appeler, faute d’autre chose, nos élites.
Question 2 : "Nos" futurs parents seront-ils donc suffisamment lucides pour, d'emblée, après l’avoir bien reçu au monde, encourager leur enfant à penser par lui-même? (D’ailleurs, pour certains de ces enfants devenus adultes, c'est déjà fait; j’en veux pour preuve, par exemple, l’appel mondial des étudiants signataires d'un Manifeste international pour un enseignement pluraliste de l’économie introduit par ces mots : «L’économie mondiale n’est pas la seule à être en crise: l’enseignement de l’économie l’est aussi» [88]).
Prémisse 3 : Toute future mère sait qu’un recours à quelque antenne médicale ou obstétricale sera toujours à sa disposition si par extraordinaire, et pour une indication précise, elle devait en avoir besoin. Elle doit aussi savoir que, dans un tel cas, elle peut avoir des exigences: par exemple, elle peut demander qu'on attende le début spontané de son travail avant de pratiquer une césarienne jugée inévitable. Enfin, elle doit faire confiance à son intuition, à savoir que, pour elle, l'essentiel ne saurait se réduire à l’aide technique. Voir: http://www.hencigoer.com/articles/.
Question 3 : Chacune de "nos" futures mères s’accordera-t-elle donc le temps de découvrir en elle l'essentiel, à savoir le balancier naturel qui lui permettra de vivre sur sa propre planète sa gestation et sa délivrance, l’intimité avec son enfant et son allaitement prolongés? Saura-t-elle vivre cela aussi sereinement qu’un funambule fait sa traversée, sans s’émouvoir des inquiétudes de son entourage, ou mieux encore, en ayant su partager avec lui ce que ces pages auront pu lui apporter?
Prémisse 4 : Tout futur père sait pertinemment que, pour autant qu’il le veuille vraiment, il peut lui aussi s’accorder du temps.
Question 4 : Chacun de "nos" futurs pères saura-t-il donc être solidaire de la mère de son futur enfant dans une aventure qui la rend financièrement improductive? Saura-t-il partager avec elle, sinon jusqu’à l’euphorie hormonale qui caractérise la gestation et la période périnatale (euphorie qu’elle seule éprouvera directement), du moins les émotions et la saveur d’une trêve? Saura-t-il prendre avec elle le temps de respirer, de se balader, de parler, de se cultiver à deux en tournant le dos à tous les matraquages préconisant ce qu'il est convenu d'appeler ‘la bonne vie’ ? le temps, surtout, de se mieux découvrir et aimer? Comprendra-t-il enfin que tous ces éléments qui la justifient vont contribuer à la saveur de cette trêve?
Prémisse 5 : Nos futurs médecins, obstétriciens et sages-femmes peuvent encore se rendre compte, au cours de leurs études, de l’importance des connaissances fondamentales concernant les fonctions du vivant. Une fois lancés dans la pratique, toutefois, ils n’auront guère le temps que de s’occuper d’une formation continue dominée par les aspects techniques et pharmacologiques de leur art.
Question 5 : Nos futurs médecins, obstétriciens et sages-femmes réussiront-ils donc, malgré tout, à s’intéresser à la physiologie de la gestation, comme à la physiologie de l’accouchement propre à chacune de leurs parturientes et sauront-ils, en s’inspirant des principes de BirthWorks International [89], lui faire confiance en réservant leurs interventions techniques aux seules [très rares] situations qui en seront justiciables?
Prémisse 6 : Nos futurs professionnels de la santé publique peuvent encore se rendre compte – au cours d'études préalables qui ne sont pas censées les conduire dans cette voie-là – de l’importance des connaissances fondamentales concernant les fonctions du vivant. Trop tôt après l’acquisition de leurs diplômes, toutefois, ils vont être tentés par des carrières tracées d’avance dans lesquelles ils seront d’emblée confrontés aux impératifs d’une santé publique qui semble ignorer la leçon des sciences fondamentales du vivant.
Question 6 : Nos futurs professionnels de la santé publique sauront-ils donc remettre en question les politiques existantes en décryptant leur langue de bois et, à l’instar des étudiants en économie de Genève [64], adopter une distance critique face aux routines – en particulier le fameux 'training' en santé publique – que l’on ne cesse de leur proposer? S’intéresseront-ils enfin au nouveau savoir émergeant des sciences fondamentales du vivant, dans le double but de découvrir par eux-mêmes en quoi la prévention primale est le seul type de prévention structurelle qui puisse relever d’une médecine des causes premières, et de s’armer pour l’affirmer? [Lien pour "adoption d'une distance critique face aux routines du 'training' en santé publique": http://publichealthnewparadigms.wikia.com/wiki/PUBLIC-HEALTH_NEW_PARADIGMS_Wiki ].
Prémisse 7 : Nous sommes tous au fait des objectifs déclarés de nos droits fondamentaux: droit à la santé, droit à l’éducation, droit au partage de l’information.
Question 7 : Saurons-nous donc, chacune et chacun, citoyens et élus, garder à l’esprit à quoi devraient réellement correspondre les objectifs déclarés de ces droits fondamentaux? Et saurons-nous être fidèles à la poursuite de tout humain: SE DÉVELOPPER PAR SOI-MÊME AFIN DE DÉCIDER PAR SOI-MÊME [90] ? Je nous le souhaite.