Une économie massive
Dans la mesure où elle saura accorder à tout procréateur en puissance les moyens de vivre sans perte de DPI au profit d’autrui pendant les vingt-et-un mois où il a vocation de «donner la vie», notre société réalisera une économie.
C'est bien à se réapproprier – ou aider de futurs parents à se réapproprier – une part de leur DPI pour en disposer pendant la vie primale de leurs enfants que nombre d’entre nous devront tôt ou tard se consacrer. Comme l'aurait dit Peter Ustinov vers la fin de sa vie : «le pessimisme est un luxe du siècle des grandes guerres que nous ne pouvons plus nous payer dorénavant» et donc «il n'y a pas d'alternative à l'optimisme, c'est un devoir!». Alors accomplissons ce devoir de citoyen en promouvant la prévention primale comme tout premier objectif concret à notre portée immédiate.
S’il est vrai qu’à l’échelle de l’histoire humaine le comportement d’Homo sapiens à l’égard de sa progéniture s’est généralement amélioré [72], il faut bien reconnaître que depuis les débuts de l'ère industrielle ce n’est plus le cas. La raison en est le durcissement des conditions de vie des personnes dites actives. Il est donc impératif d'aider aujourd'hui celles d'entre elles qui endossent le rôle proprement fondateur de donner la vie au plein sens du terme. C'est à ce prix que leurs enfants – les adultes de demain – jouiront d'une santé, d’une sensibilité à l’égard d'autrui et d'une souveraineté qui ont fait défaut à la plupart d’entre nous depuis des générations [73].
À ce prix... un prix à évaluer en sachant que nos budgets – de plus en plus écrasants dans les domaines médicaux, pharmaceutiques, technologiques, des assurances et de leurs administrations – sont liés aux approches réparatrices qui prévalent encore et toujours. Il y a donc fort à parier que l'objectif de prévention visé par les mesures de soutien des procréateurs par la communauté sera atteint à moindre coût.
De surcroît, par la vraie promotion de la santé qu'elle instaure, la prévention primale ne pourra qu'alléger les dépenses individuelles et sociales dévolues aux maladies, à leurs traitements et aux multiples charges associées. N'est-il pas significatif qu'un grand quotidien suisse (en l'occurrence Le Temps, 14 août 2019) puisse annoncer, sous le titre "Les assureurs damnent le pion aux banques" : en bourse, Zurich Insurance vaut davantage qu’UBS, Swiss Re plus que Credit Suisse et Bâloise plus que Julius Baer? ; et que selon des experts, les tendances ne sont pas près de changer?
C'est bien à se réapproprier – ou aider de futurs parents à se réapproprier – une part de leur DPI pour en disposer pendant la vie primale de leurs enfants que nombre d’entre nous devront tôt ou tard se consacrer. Comme l'aurait dit Peter Ustinov vers la fin de sa vie : «le pessimisme est un luxe du siècle des grandes guerres que nous ne pouvons plus nous payer dorénavant» et donc «il n'y a pas d'alternative à l'optimisme, c'est un devoir!». Alors accomplissons ce devoir de citoyen en promouvant la prévention primale comme tout premier objectif concret à notre portée immédiate.
S’il est vrai qu’à l’échelle de l’histoire humaine le comportement d’Homo sapiens à l’égard de sa progéniture s’est généralement amélioré [72], il faut bien reconnaître que depuis les débuts de l'ère industrielle ce n’est plus le cas. La raison en est le durcissement des conditions de vie des personnes dites actives. Il est donc impératif d'aider aujourd'hui celles d'entre elles qui endossent le rôle proprement fondateur de donner la vie au plein sens du terme. C'est à ce prix que leurs enfants – les adultes de demain – jouiront d'une santé, d’une sensibilité à l’égard d'autrui et d'une souveraineté qui ont fait défaut à la plupart d’entre nous depuis des générations [73].
À ce prix... un prix à évaluer en sachant que nos budgets – de plus en plus écrasants dans les domaines médicaux, pharmaceutiques, technologiques, des assurances et de leurs administrations – sont liés aux approches réparatrices qui prévalent encore et toujours. Il y a donc fort à parier que l'objectif de prévention visé par les mesures de soutien des procréateurs par la communauté sera atteint à moindre coût.
De surcroît, par la vraie promotion de la santé qu'elle instaure, la prévention primale ne pourra qu'alléger les dépenses individuelles et sociales dévolues aux maladies, à leurs traitements et aux multiples charges associées. N'est-il pas significatif qu'un grand quotidien suisse (en l'occurrence Le Temps, 14 août 2019) puisse annoncer, sous le titre "Les assureurs damnent le pion aux banques" : en bourse, Zurich Insurance vaut davantage qu’UBS, Swiss Re plus que Credit Suisse et Bâloise plus que Julius Baer? ; et que selon des experts, les tendances ne sont pas près de changer?